Soutenir le modèle alimentaire francais c'est faire fi des animaux. Ces produits
d'origine animale
sont majoritairement issus d'animaux détenus en élevages
intensifs, sans accès à l'extérieur. Afficher un
souci du bien-être animal et soutenir le modèle
d’alimentation et le modèle de production français est
une vaste fumisterie.
Quant à promouvoir
le
patrimoine alimentaire et culinaire français, il s'agit
là de protéger les filières les plus
préjudiciables aux animaux : protéger le gavage, le
chaponnage, l'abattage à l'étouffée et autres
atrocités pratiquées sur les animaux au nom d'un plaisir
gustatif égoïste.
Soutenir le modèle alimentaire francais c'est faire fi des ressources limitées. Comme le précise
Marion
Guillou, les produits animaux exigent considérablement plus
d'énergie et de terre que les plantes. Ils exigent aussi bien
plus d'eau. Pour un même nombre de calories obtenues, il faut 5
fois plus d'eau pour les produits d'origine animale. Aujourd'hui, 1
milliard de personnes souffrent de sous-alimentation,
conséquence en partie du modèle alimentaire des pays de
l'OCDE.
Soutenir le modèle alimentaire francais c'est faire fi de la santé. Les maladies du
monde moderne
sont accentuées par la surconsommation de produits d'origine
animale : maladies cardiovasculaires, cancers, hypertension et bien
d'autres. L'élevage intensif favorise l'émergence et la
propagation de nouveaux pathogènes (grippes aviaires et
porcines, maladies de la vache folle) et contribue à amplifier
l'antibiorésistance puisque les animaux sont souvent
exposés aux antibiotiques pour survivre dans les élevages
en batterie.
Soutenir le modèle alimentaire francais c'est faire fi de l'environnement. Algues vertes,
nappes
phréatiques polluées, pluies acides, gaz à effet
de serre : notre modèle alimentaire basé sur une forte
consommation de produits animaux a concentré les élevages
provoquant des pollutions nombreuses. Il contribue aussi à
dévaster d'autres pays puisque l'alimentation des animaux est
encore largement importée des pays d'Amérique Latine.
Favoriser
le changement de mode alimentaire devrait être une
priorité,
végétaliser ce modèle un impératif. Contact presse : Estiva Reus : 06 68 82 07 15 Sébastien Arsac : 06 17 42 96 84 (1) Viande.info (2) Données 2005, source FAO, http://www.viande.info/comparaison-internationale (3) Declan Butler, "Ce qu'il faudra pour nourrir le monde", Nature, 14 avril 2010, http://www.l214.com/marion-guillou-INRA-Nature |