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L'impact de la viande sur les humains, les animaux et l'environnement

Subventions – Les aides à la production de viande et à la pêche

Le prix des produits de l’élevage (viande, lait, œufs, poissons), souvent bas à l'achat, serait bien plus élevé si ce secteur n’était pas largement subventionné.

Le consommateur paie la viande en magasin, mais il paie aussi une bonne partie de son coût réel avec ses impôts, via les subventions octroyées aux éleveurs ainsi que la prise en charge des coûts environnementaux, sanitaires et sociaux. Comme si cela ne suffisait pas, de l'argent public est également dépensé pour la promotion de ces produits par la publicité.

icône viande.info représentant l'argent du contribuable imputé à l'élevage

Chiffres clés

  • Selon l'ONU, près de 90 % des subventions publiques de l’agriculture dans le monde ont des effets environnementaux ou sociaux « dommageables ».
  • La France est, de loin, l'État de l’UE qui bénéficie le plus de la politique agricole commune : 9,5 milliards d'euros d'aides agricoles en 2018, dont 1 milliard d’euros d'aides couplées qui bénéficient à 80 % à l'élevage.
  • Au niveau européen, 252 millions d’euros de fonds publics ont été dépensés entre 2016 et 2020 pour financer à hauteur de 80 % les publicités des plus grands acteurs des filières viande et lait.
  • En France, la quasi-totalité des éleveurs de ruminants ont bénéficié de subventions en 2019.
  • En moyenne, un éleveur bovin viande français reçoit 50 500 € par an de subventions, un éleveur ovins-caprins reçoit 46 540 € et un éleveur laitier reçoit 36 570 €.

Pourquoi des subventions ?

Après la Seconde Guerre mondiale, marqués par la pénurie alimentaire, les pouvoirs publics ont décidé d’organiser la modernisation de l’agriculture afin d’augmenter sa productivité1. Des mesures ont alors été prises pour encourager le regroupement des terres, la mécanisation des cultures, la sélection des semences, l’utilisation de produits phytosanitaires… et l’intensification de l’élevage. Sur le plan de l’accroissement de la production, cette politique est un succès, puisque la France est devenue autosuffisante dès le milieu des années 1970.

Cette course à la productivité s’est poursuivie, au point que la France a fini par produire bien plus que nécessaire pour répondre à ses besoins. Après la pénurie, il a donc fallu gérer des problèmes de surproduction et chercher des moyens d’écouler la marchandise, y compris à l’étranger. Cela représente des millions de tonnes de produits animaux, et donc énormément de souffrance animale générée chaque année. De l'argent public est donc investi pour faire la promotion de ces aliments2. Les subventions pour accroître la production ont entraîné de façon chronique des crises inhérentes à la surproduction. Ces crises sont gérées à leur tour à l'aide de nouvelles subventions3.

Par exemple, en 2015, la fin des quotas a entraîné une crise de surproduction du lait. Afin de l’endiguer, l’UE a acheté 380 000 tonnes de poudre de lait et débloqué 500 millions d’euros d’aides publiques. Elle mettra plusieurs années à écouler ce stock alors qu’il correspond à seulement une semaine de production. Cette crise a généré un manque à gagner de 2,3 milliards d’euros pour les producteurs, malgré les subventions.

Avec l’industrialisation de l’élevage, la viande, le lait et les œufs sont devenus accessibles à tous, et l'achat de ces produits s’est banalisé. Les milieux populaires en consomment même désormais davantage que les milieux aisés4. En effet, aujourd’hui, avec 5 €, on peut acheter un lot de 4 steaks de bœuf surgelés ou un paquet de 40 nuggets. Mais si le prix des produits d’élevage est souvent bas, n’oublions pas qu’il est en réalité bien plus élevé si l’on prend en compte l’ensemble des coûts que leur production engendre (environnement : changement climatique, acidification des sols, eutrophisation des eaux douces et marines, occupation et dégradation des sols, consommation d’eau ; santé5 : maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, cancers).

L’élevage est largement subventionné. Le consommateur paie donc les produits animaux en magasin, mais il paie aussi une bonne partie de son coût réel et même de sa publicité par le biais des impôts.

Les aides françaises et européennes

L’écrasante majorité des élevages perçoit des subventions dites « d’exploitation ». Ainsi, 71 % des élevages de « volailles », 89 % des élevages de cochons et l’intégralité des élevages de moutons, chèvres et vaches bénéficient d’argent public.

Par exemple, la subvention d’exploitation moyenne donnée chaque année à un élevage de « volailles » ou de cochons est d’environ 20 000 euros. Cette somme dépasse même 36 000 euros pour la production de lait de vache et 50 000 euros pour la viande bovine6. Ces aides représentent une part importante, et même souvent l’intégralité, du bénéfice réalisé par un élevage – « bénéfice » étant à entendre au sens de « résultat courant avant impôt ». En 2016, sans ces subventions, 64 % des élevages de vaches laitières et 85 % des élevages de « bovins viande » auraient terminé l’année en déficit7.

À ces subventions d’exploitation s’ajoutent entre autres :

  • les aides à l’investissement, qui servent par exemple à construire ou aménager un bâtiment d’élevage8 ;
  • les aides à l’installation d’une nouvelle exploitation9 ;
  • les allègements de charges sociales10 ;
  • les allègements d’impôts (ex. : pour l’agriculture biologique) ;
  • le remboursement de la taxe sur le gazole ;
  • les mesures de soutien aux filières11 et les subventions accordées aux industriels de la viande, du lait et des œufs, ainsi qu’aux abattoirs.

Ainsi, en 2008, quand la consommation de lapin français dégringole et que les coûts des aliments donnés aux animaux augmentent, l’État offre un million d’euros à la filière pour relancer la consommation12, et en 2018, lorsque l’élevage de cochons n’est pas suffisamment rentable, la région Auvergne-Rhône-Alpes subventionne largement sa filière porcine avec 1,86 million d’euros sur trois ans, dont une partie pour « améliorer la visibilité de ses produits » alors que la région ne représente que 4 % de la production nationale13.

En 2021, le gouvernement a débloqué 60 millions d’euros d’aide d’urgence aux éleveurs pour 18 000 élevages de bovins viande qui ont gagné moins de 11 000 € en 2020. Cette aide s’ajoute aux 50 millions d’euros déjà prévus dans le plan de relance de 202014.

En 2020, la Cour des comptes a montré la situation financière particulièrement dégradée des abattoirs publics et leur poids sur la fiscalité locale. Par exemple, l’abattoir de Ruffec (Charentes) a fermé en 2015 avec un déficit de 1,5 million d’euros, ce qui a entraîné une augmentation de 20 % de la fiscalité locale15. La même année, l’abattoir d’Alès a frôlé un déficit de 5 millions d’euros. Ce déficit va être renfloué par un investissement de la Ville, de l’État et de la Région16.

Enfin, l’enveloppe globale annuelle de soutien aux syndicats agricoles octroyée par le gouvernement est de 13 millions d’euros environ depuis 201317. Cette subvention s'ajoute aux crédits d’impôts liés aux cotisations syndicales des éleveurs et aux réductions d’impôt liées aux dons.

La Politique agricole commune (PAC)

Quand on pense aux aides européennes, la première qui vient à l’esprit est la politique agricole commune (PAC). Elle représente environ 40 % du budget européen. Chaque année, la France est de loin l'État membre qui en bénéficie le plus (9,5 milliards d'euros d'aides agricoles sur total de 53,8 milliards d’euros en 2019)18.

La PAC se compose de deux piliers.

  • Le premier, qui concentre plus des deux tiers du budget, concerne les aides directes aux agriculteurs. 85 % de ces aides sont distribuées en fonction de la surface des fermes, indépendamment de ce qu’elles produisent : plus la surface d’une exploitation est grande, plus elle reçoit d’aides. Les 15 % restants dépendent de la production (ex. : le nombre d’animaux pour l’élevage bovin viande).
  • Le second pilier est consacré au développement rural. Il concerne entre autres la « modernisation » des exploitations agricoles, certaines aides à l'installation, des aides spécifiques pour les zones à handicaps naturels (par exemple les zones de montagne) ou encore l'agriculture biologique et des mesures dites agro-environnementales. Contrairement au premier pilier, le second doit nécessairement être cofinancé par les États membres. Autrement dit, ces aides dépendent fortement de la bonne volonté de chaque pays. Elles sont donc souvent négligées.

Il est possible de savoir combien ont perçu les bénéficiaires d’aides de la PAC. Par exemple, entre octobre 2018 et octobre 2019 :

  • l'ex-député de la Creuse (LREM) et éleveur bovin Jean-Baptiste Moreau a reçu plus de 78 000 € ;
  • le sénateur de Meurthe-et-Moselle (PS) et agriculteur céréalier Olivier Jacquin a reçu plus de 81 000 €.
  • le député de Meurthe-et-Moselle (PS) et éleveur laitier bio Dominique Potier a quant à lui obtenu avec ses associés plus de 222 000 € ; Pour comparaison, seules 0,07 % des exploitations ont reçu autant que l’exploitation de M. Potier.

Les aides indirectes

Outre la PAC, Bruxelles encourage activement l'achat de viandes européennes, dans le cadre du « programme de promotion des produits agroalimentaires européens à l'intérieur et à l'extérieur de l'UE ». En 2020, ce programme a été doté d'une enveloppe de 200 millions d'euros19, alors qu’il est en complète contradiction avec les ambitions climatiques (le Green Deal20), de santé publique et d’alimentation (stratégie européenne « De la ferme à la fourchette »21 et Europe's Beating Cancer Plan22) affichées par ailleurs. Il est estimé qu’en 2017, 950 000 morts (une sur cinq) pouvaient être imputées à des régimes alimentaires insuffisamment sains (principalement des maladies cardiovasculaires et des cancers), ce qu’une alimentation plus végétale permettrait d’éviter en partie.

Les aides à l’exportation, appelées restitutions

Les aides à l’exportation de certains produits en dehors de l’Union européenne est fréquent. Il fragilise pourtant l’agriculture locale d’autres pays, les produits européens étant alors moins chers que ceux produits localement23.

En 2010, le groupe volailler Doux touchait 400 euros de restitutions pour chaque tonne de poulets congelés exportée alors qu’il ne respectait pas les normes européennes : les poulets avaient une teneur en eau trop élevée. Doux recevait plusieurs dizaines de millions d’euros de subventions publiques par an. Il a longtemps été le premier bénéficiaire d’aides agricoles en France... avant de finir en liquidation judiciaire. Racheté par un consortium en 2018 après sa liquidation judiciaire24, il a été condamné à rembourser à l’État près de 80 millions d'euros d'aides indûment perçues25. Cet exemple est symptomatique de la “guerre de la volaille”26.

Forcer la demande par la publicité

L’Union européenne subventionne chaque année des campagnes marketing pour promouvoir les protéines animales et stimuler leur consommation, même si c’est contraire aux objectifs fixés lors de la signature de l'Accord de Paris.

Au niveau européen, 252 millions d’euros de fonds publics ont été dépensés entre 2016 et 2020 pour financer les plus grands acteurs de la filière viande et lait (à hauteur de 80 %27). Chaque campagne est facilement identifiable grâce au logo « Enjoy! It’s from Europe »28.

Lorsque le consommateur boude la viande d’agneau en 2018, l’Union européenne débloque une enveloppe budgétaire de 10 millions d’euros pour en faire la promotion auprès des jeunes consommateurs29, avec des publicités qui tournent en boucle à la radio. La filière pintade, de taille plus modeste que celle des poulets de chair, a quant à elle reçu 700 000 euros en 2019 pour promouvoir ses produits en France, Allemagne et Belgique, principalement pour inciter les restaurateurs à choisir ses produits30.

Toujours en 2018, la filière porcine a reçu 3 millions d’euros pour les marchés suédois et danois (pour sa campagne baptisée « Love Pork »). En France, Espagne et Portugal, 3 millions d’euros supplémentaires ont été débloqués en 2020 pour la campagne « Let’s Talk about Pork » à destination des jeunes. S'appuyant sur un format « Il parait que…, j’ai entendu dire… », cette campagne entend « faire taire des rumeurs » tout en évitant soigneusement de mentionner des pratiques courantes et douloureuses pour les animaux comme la coupe des queues, la castration à vif ou le meulage des dents. Un comble pour une campagne dont le slogan est « Découvrez toute la vérité » (« Know all the truth »).

Une autre campagne, intitulée « What a Wonderful Beef », a obtenu 2 millions d'euros en 2014 de la part de l'UE pour mettre en avant le bœuf espagnol dans la péninsule arabique, au Vietnam et à Hong Kong.

Le but de ces financements est clairement expliqué dans la présentation de la campagne« Love Pork » : « Le secteur est considérablement mis à l'épreuve par la baisse faible et continue de la consommation de porc, en particulier chez les jeunes âgés de 18 à 29 ans [...] L'objectif est donc d'augmenter la demande des consommateurs »..

Externalisations des coûts : les aides invisibles

Le soutien public à l’industrie de la viande ne se traduit pas uniquement par des aides financières. Les coûts de production sont aussi réduits par le report d’une partie sur la collectivité. Ainsi, la sous-tarification de l’eau à usage agricole profite significativement à la production de viande, particulièrement gourmande en eau31.

Les dégradations de l’environnement imputables aux activités d’élevage, y compris les cultures pour nourrir les animaux (pollutions des eaux, algues vertes...), sont subies par toute la société, et c’est l’argent public qui est mis à contribution pour tenter d’en limiter les effets. En 2016, le coût annuel de ramassage des algues vertes était de 750 000 € par an pour la collectivité de Plestin-Les-Grèves et pour l’État32.

C’est aussi la collectivité qui finance les dépenses de santé liées aux pathologies imputables à la surconsommation de viande, de même que celles liées aux grippes aviaire, porcine et autres maladies comme la vache folle.

Un prix à payer désastreux pour l’environnement à l’échelle mondiale

Malgré 100 milliards d’euros alloués à la lutte contre le réchauffement climatique sur la période 2014-2020, les émissions de gaz à effet de serre dues à l’agriculture n’ont pas diminué depuis 2010, selon un rapport de la Cour des comptes européenne. Le levier le plus efficace, la baisse des volumes, notamment des produits animaux, ne figure dans aucun texte. Comme le rapportent les auditeurs de la Cour des comptes : « La PAC ne prévoit pas de limiter le nombre de têtes de bétail, pas plus qu’elle ne prévoit d’encourager sa baisse. À l’inverse, des mesures de la PAC permettent de promouvoir les produits animaux. »33.

Un échec mondial sur la question climatique

Les subventions ne sont pas l’exclusivité de l’Union européenne. À l’échelle mondiale, près de 90 % des 540 milliards d’euros de subventions allouées chaque année à l’agriculture ont été jugés nocifs pour l’environnement et la santé humaine dans un rapport conjoint de plusieurs agences de l’ONU (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, FAO, le Programme des Nations unies pour l’environnement, PNUE, et le Programme des Nations unies pour le développement, PNUD)34.

Les élevages bovins et laitiers, qui sont les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre de l’agriculture, reçoivent la majeure partie de ces subventions. Elles vont principalement à de grands groupes industriels qui font beaucoup d’efforts pour capter ces subventions.

Les agences de l’ONU ont appelé à réformer ces subventions. En cas d’inaction, la perte de vastes territoires agricoles pourrait avoir lieu : elles deviendraient incultivables. Ce qui par la même occasion rendrait impossible le fait de nourrir une population qui pourrait être de 10 milliards d’humains en 2050.

Changer le système ?

Les coûts de l’élevage pour la société sont tellement énormes que le Conseil Suédois de l’Agriculture ont proposé en Suède d’instaurer une taxe sur la viande35. La même initiative a été portée aux Pays-Bas par la True Animal Protein Price Coalition (TAPPC), un collectif d’associations environnementales. Cette taxe, qui pourrait représenter jusqu'à 47 centimes pour 100 grammes de bœuf, permettrait de couvrir les coûts environnementaux, à l’instar des taxes sur le tabac, qui bénéficient en grande partie à l’assurance maladie.

Alors même qu’il est responsable de problèmes sanitaires et de dégâts environnementaux majeurs, l’élevage intensif reçoit de l’argent public, pendant que les citoyens paient la facture. Malheureusement, en matière d’agriculture, force est de constater que nous sommes bien loin du principe pollueur-payeur !

Ce soutien massif de l’élevage par les pouvoirs publics ne correspond pas du tout à la volonté des citoyens. 88 % des Français sont contre l'élevage intensif36. Pourtant, avec le système actuel, nous le soutenons toutes et tous par nos impôts sans forcément le savoir.

Bibliographie

  1. Gauvrit L., « Les lois d’orientation agricole de 1960 et 1962, à l’origine de la politique foncière actuelle », fiche du dossier Politique foncière agricole en France, réalisé par l’AGTER (Association pour contribuer à l’amélioration de la gouvernance de la terre, de l’eau et des ressources naturelles), juin 2012.
  2. FranceAgriMer, Promotion générique.
  3. Le Du, Guillaume. « Ces très chers stocks de poudre de lait européens », Ouest France, 7 mai 2019.
  4. INRA (Institut national de la recherche agronomique), Les Comportements alimentaires. Quels en sont les déterminants ? Quelles actions, pour quels effets ?, synthèse de l’expertise scientifique collective réalisée par l’INRA à la demande du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, juin 2010, p. 11.
  5. SSP (Service de la statistique et de la prospective, ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation), 2020. Les résultats économiques des exploitations agricoles en 2019, décembre 2020, 5 p.
  6. Agreste, « Les Résultats économiques des exploitations agricoles en 2016 », rapport présenté à la Commission des comptes de l’agriculture de la Nation, 14 décembre 2017, p. 17.
  7. Avec notamment l’aide PCAE (Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles), qui introduit en 2018 une « nouveauté notable : l’éligibilité des filières volailles et porc à ces crédits, auparavant fermés à ces filières ».
  8. Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, « Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles », agriculture.gouv.fr, 3 mai 2018.
  9. Chambres d’agriculture France, « Aides à l’installation – Dotation jeunes agriculteurs et prêts bonifiés »,
  10. Agreste, « Les Concours publics à l’agriculture en 2017 », rapport présenté à la Commission des comptes de l’agriculture de la Nation, 5 juillet 2018, p. 5.
  11. Ibid., p. 4.
  12. Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, réponse à la question écrite n° 04179 de M. Bruno Retailleau. Journal officiel des débats du Sénat, 9 octobre 2008, p. 2029.
  13. Grifoul B., « La région Auvergne-Rhône-Alpes soutient sa filière porcine », Réussir Porc, 29 août 2018.
  14. « Viande bovine : Jean Castex débloque 60 millions d’aides d’urgence aux éleveurs », Terres et territoires, 8 mars 2021.
  15. Migoule C., « Alès : situation débloquée pour l’abattoir », ObjectifGard.com, 1er février 2021.
  16. « Les abattoirs publics pèsent sur les finances locales », Agra presse, 28 février 2020.
  17. Carpon A., « ​​Les élections des chambres d’agriculture, l'enjeu financier pour les syndicats », Terre-net média, 4 décembre 2018.
  18. Schmitt C., « Budget de l'UE : à qui profite la PAC ? », Toutel’europe.eu, 1er février 2022.
  19. Gully H., « Ces millions d'euros que l'UE dépense pour promouvoir la consommation de viande », Les Échos, 17 février 2020.
  20. Commission européenne, « Un pacte vert pour l’Europe », ec.europa.eu.
  21. Commission européenne, Farm to Fork Strategy, 2020.
  22. Commission européenne, Europe's Beating Cancer Plan, février 2022.
  23. Cécile B., « Comment l'UE exporte sa crise du lait vers l'Afrique », euractiv.fr, 1er mars 2018.
  24. France Info, « Le volailler Doux condamné en appel à rembourser 80 millions d'euros de subventions indues », francetvinfo.fr, 17 juillet 2020.
  25. Beaubois-Jude, A. et Toulemonde, M., Poulet importé vs poulet local : la guerre de la volaille fait rage en Afrique, Jeune Afrique, 13 janvier 2022
  26. Sur dix euros de budget publicitaire, huit proviendront des fonds de l’UE, le restant étant payé par les filières.
  27. Greenpeace Europe, Marketing Meat. How EU Promotional Funds Favour Meat and Dairy, 2021, 26 p. (p. 4).
  28. Cadoux, M., L'agneau veut devenir « branché » , LSA Conso, 28 mai 2014
  29. Bonnel C., « La filière de la pintade parie sur la restauration et vise l’Europe », agra.fr, 16 octobre 2019.
  30. Parris K., Legg W., « L’eau en agriculture : de l’abus à une utilisation durable », L'Observateur de l'OCDE n° 254, mars 2006.
  31. Léraud I., « Algues vertes en Bretagne : le grand déni », L’Émission, France Inter, 10 juin 2016.
  32. Gérard M., « La politique agricole commune en échec sur la question climatique », Le Monde, 23 juin 2021.
  33. FAO, UNDP and UNEP, 2021. A multi-billion-dollar opportunity – Repurposing agricultural support to transform food systems, Rome, FAO.
  34. « Taxer la viande pour sauver le climat, bientôt “inévitable” », Brut – France Info, 20 décembre 2017. & « Europe : bientôt une taxe sur la viande ? » Le Point, 8 février 2020. & Bégot A., « La viande bientôt taxée pour protéger la planète ? », RTL.fr, 6 février 2020.
  35. Selon un sondage YouGov de 2019.
Le Monde22 novembre 2023https://www.lemonde.fr/climat/article/2023/01/22/pour-atteindre-la-neutralite-carbone-il-faut-manger-beaucoup-moins-de-viande_6158853_1652612.html« Pour atteindre la neutralité carbone, il faut manger beaucoup moins de viande »
Le Parisien27 avril 2022https://www.leparisien.fr/societe/grippe-aviaire-une-nouvelle-video-de-lassociation-l214-denonce-lenfouissement-massif-doiseaux-en-vendee-27-04-2022-6LY637HCF5B6PCIDUGYVKAMJLU.phpGrippe aviaire : une nouvelle vidéo de l’association L214 dénonce l’enfouissement massif d’oiseaux en Vendée
Sud-Ouest27 avril 2022https://www.sudouest.fr/societe/animaux/video-grippe-aviaire-l214-denonce-l-enfouissement-de-milliers-de-cadavres-de-volailles-en-vendee-10740793.phpGrippe aviaire : L214 dénonce l’enfouissement de milliers de cadavres de volailles en Vendée
Radio-Canada09 avril 2022https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1875172/analyse-giec-solutions-gouvernement-guilbeault-mesures?GIEC : les solutions sont là, qu’est-ce qu’on attend?
France 3 Pays de la Loire05 avril 2022https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/grippe-aviaire-l214-diffuse-des-images-de-gazage-de-poulets-dans-un-elevage-intensif-de-vendee-2518248.htmlGrippe aviaire : L214 diffuse des images de gazage de poulets dans un élevage intensif de Vendée

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