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L'impact de la viande sur les humains, les animaux et l'environnement

Visibiliser le problème de la nécessaire réduction des produits d'origine animale

Les conséquences négatives du surdéveloppement de l’élevage et de la pêche sont repérées depuis longtemps par des acteurs de la société civile ; elles sont évoquées dans des rapports d’experts et dans des publications d’institutions internationales... Il nous appartient collectivement de chercher des solutions. Pour ce faire, une des conditions requises est que les pouvoirs publics fassent leur part dans la mise de cette thématique à l’ordre du jour.

En France, nous souffrons aujourd’hui d’un déficit flagrant en la matière. Les citoyens sont alertés sur la nécessité de revoir leurs pratiques en matière de transport, d’isolation des habitations, de limitation des pollutions industrielles, de recyclage des matériaux... En revanche, rien dans la communication ni dans les politiques publiques, à l’échelon national, ne pointe la nécessaire révision de nos pratiques alimentaires.

Il n’y a pourtant rien qui puisse expliquer ce silence :
- L’impact de notre mode de production alimentaire est largement aussi important que celui des autres domaines précités.
- Il y a ici, comme sur d’autres dossiers (mais pas davantage), des conséquences sur des filières de production appelant des mesures d’adaptation et de reconversion : déclin de certaines activités, mais aussi opportunités de développement de nouveaux secteurs et emplois. La défense de l’immobilisme au nom de la préservation du monde agricole tel qu’il est aujourd’hui va à l’encontre de l’intérêt général et surestime le coût social des mutations nécessaires. En 1906, 43 % de la population active française vivait de l’agriculture. En 2006, ce chiffre n’était plus que de 3,7 %. C’est la marche forcée vers l’industrialisation de l’élevage et de l’agriculture dans la seconde moitié du vingtième siècle qui a accéléré la disparition des emplois agricoles, et non la pression des exigences de défense de l’environnement et du bien-être animal.
L’attitude qui a prévalu jusqu’ici dans notre pays empêche toute réponse à la hauteur du problème. Elle conduit à des séries d’ajustements à la marge, à efficacité réduite, qui parfois atténuent un type d’effet négatif en alourdissant ou laissant intact un autre, et qui au total coûtent très cher au contribuable (financer la méthanisation du lisier plutôt que l’orientation de l’agriculture bretonne vers des productions animales de type moins intensif et vers davantage de productions végétales ; financer à grands frais le plan de sortie de flotte des thoniers senneurs après avoir subventionné à grands frais leur construction...)

Étant donné :
- que le modèle de surconsommation de produits d’origine animale dans les pays développés - qui est en voie d’extension aux pays à revenu intermédiaire - est déjà à l’origine de dégâts considérables,
- que ce modèle n’est pas transposable à l’ensemble des êtres humains,
il est grand temps de prendre des dispositions pour favoriser une « végétalisation » de l’alimentation.

Le régime alimentaire en vigueur aujourd’hui ne date que de quelques générations. Il n’y a rien d’impossible à lui faire connaître une transformation tout aussi profonde dans les années qui viennent, dans l’intérêt des humains, des animaux et de la préservation de la planète.

Le premier pas – primordial pour y parvenir – est que les pouvoirs publics s’engagent clairement dans cette voie. Si la volonté politique existe, de multiples moyens peuvent être mis en œuvre au service de l’objectif poursuivi. Les sections suivantes esquissent quelques pistes à ce sujet. Elles peuvent être grandement affinées, pour peu que l’on encourage la réalisation d’études indépendantes sur leurs modalités et leur impact, ainsi que les expériences de mise en application.

Les expertises de référence les plus récentes sur les bénéfices écologiques d'une réduction massive de notre consommation de viande.

Le Monde22 novembre 2023https://www.lemonde.fr/climat/article/2023/01/22/pour-atteindre-la-neutralite-carbone-il-faut-manger-beaucoup-moins-de-viande_6158853_1652612.html« Pour atteindre la neutralité carbone, il faut manger beaucoup moins de viande »
Le Parisien27 avril 2022https://www.leparisien.fr/societe/grippe-aviaire-une-nouvelle-video-de-lassociation-l214-denonce-lenfouissement-massif-doiseaux-en-vendee-27-04-2022-6LY637HCF5B6PCIDUGYVKAMJLU.phpGrippe aviaire : une nouvelle vidéo de l’association L214 dénonce l’enfouissement massif d’oiseaux en Vendée
Sud-Ouest27 avril 2022https://www.sudouest.fr/societe/animaux/video-grippe-aviaire-l214-denonce-l-enfouissement-de-milliers-de-cadavres-de-volailles-en-vendee-10740793.phpGrippe aviaire : L214 dénonce l’enfouissement de milliers de cadavres de volailles en Vendée
Radio-Canada09 avril 2022https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1875172/analyse-giec-solutions-gouvernement-guilbeault-mesures?GIEC : les solutions sont là, qu’est-ce qu’on attend?
France 3 Pays de la Loire05 avril 2022https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/grippe-aviaire-l214-diffuse-des-images-de-gazage-de-poulets-dans-un-elevage-intensif-de-vendee-2518248.htmlGrippe aviaire : L214 diffuse des images de gazage de poulets dans un élevage intensif de Vendée

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